Publié dans Société

Biodiversité en danger - « Hay natiora », coordonner efficacement la lutte

Publié le vendredi, 02 décembre 2022


Madagascar est l’un des pays ayant une biodiversité inégalée au monde. Pourtant, la Grande île est en proie à des menaces multiples venant des pressions intérieures et extérieures.
La lutte contre la dégradation de l’environnement est colossale et nécessite des matériels adéquats afin d’avoir une vue d’ensemble des problèmes. Il faut aussi comprendre les particularités de chaque localité. Cette connaissance précise des états des lieux permettra ainsi de dégager des solutions viables et adaptées.
C’est dans l’optique d’une connaissance approfondie et détaillée de l’état de la destruction de la biodiversité malagasy que le site web portant le nom de « Hay Natiora » a été lancé le 2 novembre. Il consistera à moderniser les secteurs des ressources naturelles et de la conservation, en concentrant les données en un endroit. Les données du site vont raffermir la protection de la faune et de la flore de la Grande île.
« Hay Natiora » sera géré par l'Office national de l'environnement (ONE) de Madagascar et a été mis en place par l'Agence américaine pour le développement international (USAID). Il a pour objectif d’affermir la collaboration, le partage des connaissances et la prise de décision parmi les parties prenantes de l'environnement, en rassemblant un large éventail de données et d'autres informations utiles en un seul endroit.
« Cette plateforme améliorera la collaboration entre ceux qui gèrent les ressources naturelles,  mènent des recherches, planifient les programmes de développement et adaptent les politiques », a déclaré Randy Chester, directeur général par intérim de l'USAID/Madagascar. Le portail permettra également de soutenir la coordination de l'utilisation et de la planification des terres, de la pêche et de la gestion des zones protégées, et d'encourager le développement numérique de ces secteurs.
Dans le concret, le portail facilitera la prise de décision fondée sur des données probantes par les gestionnaires des ressources naturelles, les chercheurs, les décideurs et les planificateurs du développement, en particulier dans les domaines de la conservation et du développement durable. Cela en permettant l’accès aux bases de données géo-référencées pour permettre aux utilisateurs d'accéder à des ressources sur les écosystèmes terrestres tels que les forêts et les zones protégées, les écosystèmes côtiers et les zones marines gérées localement, ainsi qu'à des ressources sur le régime foncier et le développement.
Grâce au site, les utilisateurs pourront effectuer des analyses spatiales à l'aide de cartes interactives. Ils auront également accès à des documents juridiques, techniques et politiques du secteur agricole, touristique et minier.
Depuis 2013, l'USAID a engagé plus de 60 millions de dollars pour promouvoir la durabilité, améliorer les moyens de subsistance des communautés, soutenir la gouvernance des ressources naturelles, mettre fin au trafic d'espèces sauvages et protéger les forêts de l'exploitation illégale.
Nikki Razaf






















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Editorial

  • Trouble-fête !
    La propagande électorale en vue des législatives du 29 mai continue son bonhomme de chemin. Morne pour certaines localités ou régions, trop bruyante pour d’autres, elle ne suscite pas trop d’enthousiasme encore moins pas trop d’intérêts. Une semaine exactement après le coup d’envoi, la propagande peine à atteindre la vitesse de croisière. L’opinion semble ne pas y accorder trop d’importance concernant notamment ce prochain scrutin du 29 mai. En tout cas, le choix de ma part du terme « propagande » au lieu de « campagne » n’a rien de fortuit. Un choix délibéré ! L’usage du mot « propagande » en lieu et place de « campagne » traduit, en quelque sorte, la vulgarité de la chose. En effet, le mot « propagande » au sens péjoratif évoque le discrédit de la campagne. Qui dit propagande sous-entend une avalanche de promesses mirobolantes ou des engagements sans suite. Selon nombre…

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